Les souvenirs de Saint George

• “Les souvenirs de Saint George”
• 2012
• Huile et détrempe sur toile
• 240x167 cm
• ©

Cette peinture me rappelle, notamment, la peinture de Théodore Géricault, pour les chevaux bien sûr. Je sais que vous aimez les chevaux grâce à votre père, militaire et professeur d’équitation. Le jockey avec des gants de cuir jaune monte fièrement, une coquille Saint Jacques a été brodée (symbole du pélerinage à Saint Jacques de Compostelle). Au loin, un château comme il n’en existe pas au Chili, je suppose qu’il s’agit de l’un d’Espagne. Le cavalier dans le ciel (tel Pégase mais sans ailes) nous mène vers un monde imaginaire, comme un enfant se projetant dans l’époque passée du Moyen-Âge. CB

Quelle est votre version ?

L’épreuve olympique la plus élevée de dressage, domptage classique, s’appelle épreuve de Saint George et c’est lui qui vole sur le côté supérieur gauche du tableau et dont le symbole et le dragon vaincu.

Dans l’art exigent de l’équitation, le maître doit former avec sa monture un binôme parfait, gardant à l’esprit que le cheval est à la fois le navire et le jockey est le seul navigateur. Dans cette apparemment simple mais en réalité compliquée relation, les ordres du jockey en doivent presque pas être perçues et tout doit fluir comme sans effort, les juges évaluent le binôme aussi pour leurs conditions esthétiques, c'est pourquoi sur le tapis de selle on peut voir le symbole de nautile symbole de beauté.

Le maître qui a les yeux bandés passe la difficile épreuve de mémoire se laissant conduire par sa monture qui lui aussi a mémorisé la leçon.

Aux alentours, plusieurs jockeys réalisent différents exercices de domptage et un enfant galope sur son cheval de bois sautant les obstacles ce qui évoque l’enfance. Le château apporte des souvenirs sur les origines de la chevalerie, toujours liés à des personnages épiques qui ont vécu dans ces lieux.

Jose García Chibarro