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La Pacha Mama

Ejemplo de texto, del 21 agosto. Les habitants des hauts plateaux craignent que le projet ne les prive de leurs ressources en eau. | Chile/Cecile Bouscayrol
  • “La Pacha Mama”
  • 1984
  • Huile et détrempe sur toile
  • 142x123 cm
  • ©

L’iconographie de cette peinture appartient au répertoire sud-américain. Elle se réfère à d’autres civilisations, montrant votre capacité à dévier des thématiques européennes.

Le paysage est celui de la Cordillère des Andes. La figure s’éloigne des représentations virginales et opte pour une terre mère ou Pacha Mama.

Je dirais que c’est un tournant radical dans votre parcours faisant place à un intérêt croissant des sud-américains pour leur propre continent. C’est une tendance actuelle au Chili. CB.

Quelle histoire nous raconte cette peinture?

La Pacha Mama est la terre mère, l’éternel féminin de la civilisation inca.

Dans quel contexte l’avez-vous réalisée?

Mon instruction en histoire dans l’enseignement scolaire, fut toujours orientée vers une vision “euro centriste”, avant que je parcours l’Amérique Latine je savais plus de l’histoire européenne et universelle que de celle de ce continent. Très tôt, j’ai entrepris uavec un groupe d’amis un long périple en Amérique, nous avons fait le voyage en sens inverse de celui des conquistadors, et en tant que groupe de musiciens nous nous sommes imprégnés de folklore et ainsi du plus profond des expressions culturelles de ces terres. Peu à peu nous sommes arrivés au Pérou et à Cuzco où naquit Narayana (nom d’un dieu hindou) lui, qui nous permit de conquérir alors l’Europe avec notre musique. C’était en outre à ce moment le “Boum du Réalisme Fantastique”, avec Gracia Marquez Vargas Llosa et d’autres qui montrèrent au monde ce continent constitué de tant de peuples et de cultures, et où le le patrimoine espagnol anarchique uni au cléricalisme religieux et l'esprit prédateur de l'homme de la Renaissance ont été mélangé avec le «chamanisme» et l'imagerie riche et variée précolombienne.

Allongé sur le mirador de Huayna Pichu, j’ai vu les nuages se retirer et les hautes montagnes qui comme des gardiens entouraient la villes saintes. Sur la plus haute, j’imaginais la Pacha Mama, avec son poncho de neige éternelle, répartissant l’eau l’élément et la vie généreusement, comme seule une mère peut le faire.

Jose García Chibarro

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