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Maicido

Nicolás de Jesús

Maicido - Le Grand négoce qu'est devenue l'alimentation des villages et dont se sont appropriés les grandes compagnies, modifiant génétiquement les semences pour asservir le monde le rendre malade afin de faire du profit avec les maladies générées par le même système économique et politique et, ainsi, avoir le contrôle de la croissance démographique mondiale.
Ejemplo de texto, del 21 agosto. Les habitants des hauts plateaux craignent que le projet ne les prive de leurs ressources en eau. | Chile/Cecile Bouscayrol
  • “Maicido”
  • 2009
  • Eau-forte Aquatinte
  • Papel Amate 50x70 cm
  • ©

"Le Grand négoce qu'est devenue l'alimentation des villages et dont se sont appropriés les grandes compagnies, modifiant génétiquement les semences pour asservir le monde le rendre malade afin de faire du profit avec les maladies générées par le même système économique et politique et, ainsi, avoir le contrôle de la croissance démographique mondiale."

Nicolás de Jesús


Nicolas de Jesus aborde là un sujet d'actualité mondiale. La métaphore imagée, les grains du maïs traditionnel se transformant en têtes de mort ou Maicido (maïs factice), nous prévient contre les dangers réels de l'alimentation contrôlée par les grandes compagnies de l'agroalimentaire. Les manipulations génétiques qui permettent des profits économiques gigantesques pour une minorité de dirigeants cupides peu soucieux des effets de mutation sur les populations consommatrices génèrent des maladies à leur tour objets de rentabilité.

Comprendre la dépendance accrue de nos besoins alimentaires auprès d'individus sans conscience est le message fort de cette gravure. Placée dans une vision cosmique attrayante, l'idée implique également nos ancêtres se riant, certes, de l'incongruité de nos modes de consommation quant eux devaient courber l'échine pour semer, cultiver, récolter et manger ce « bio » qui, dans les pays développés, n'est plus accessible qu'aux nantis.

C'est une image beaucoup plus percutante qu'il n'y paraît car le scénario pourrait être dramatique dans les siècles à venir. Perdre le contrôle de son alimentation, c'est en effet perdre le contrôle de son capital santé. Nicolas de Jesus nous invite à briser les chaînes de la dépendance et à opter pour le respect de ce que Mère Nature a toujours su procurer aux êtres vivants. L'observation et la connaissance des effets sur le corps de ce que nous mangeons permettent, qui est plus est, d'évoluer en ce sens. C.B.

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