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Lukas Kandl

MA VIE

Je suis né à Prague, en Tchécoslovaquie, le 29 novembre 1944, vers la fin de la deuxième guerre mondiale.

Mon père était architecte et caricaturiste connu, travaillant pour des journaux et revues littéraires. Il a également participé à la création de dessins animés réalisés à Prague. Ma mère travaillait dans une maison d’édition de livres pour enfants. Nous habitions Pankrac, un quartier cossu de Prague, non loin de la prison politique.

Lukas Kandl ©
Moving-art - Lukas Kandl - Peintre - Prague - Realisme magique - Surrealisme - Libellule - Renaissance artistique contemporaine - Salon Comparaison - Biennale de Viechtach - Chapelle de Chaumont - Gisela Verdessi

Mes parents recevaient très souvent des amis, principalement des intellectuels issus des domaines artistiques ou littéraires, et, en grandissant, nous avions, mon frère et moi, l’autorisation et le privilège de participer au début de ces soirées, avec pour stricte consigne de ne rien répéter à l’école le lendemain des propos entendus et qui n’étaient pas vraiment dans la ligne du parti. La Tchécoslovaquie était alors devenue un pays communiste et les oreilles rouges étaient ouvertes et restaient en permanence à l’affût de tout propos irrévérencieux.

Enfant, j’aimais dessiner, comme presque tous les enfants, mais surtout j’adorais regarder les livres illustrés, pour enfants mais aussi pour adultes, avec des reproductions de tableaux qui provenaient du monde entier. Et, pour tout vous dire, j’avais une préférence pour les nus de femmes réalisés par les plus grands artistes comme Rembrandt, Botticelli, Goya, Cranach ou encore Ingres. Ils m’enchantaient déjà petit !

Comme je n’étais pas très doué pour les mathématiques, au lieu de suivre une scolarité classique et sur les conseils de mes parents, j’ai commencé, dès 15 ans, une école spécialisée en art, qui se terminait par le baccalauréat et préparait de façon très complète les élèves aux études artistiques supérieures.

Výtvarná škola était une école où nous apprenions tous les métiers d’art. Nous y étudions bien sûr les bases de l’histoire de l’art, mais surtout le dessin, la gravure, la lithographie, la typographie, la mise en page de livres, l’anatomie, la peinture, les techniques de broyage et de préparation des couleurs, la création d’affiches, l’illustration, les bases de la restauration de tableaux et la copie des maîtres anciens.

Après 4 ans d’études sanctionnées par le baccalauréat, j’ai intégré les Beaux-Arts. Pour cela, il fallait passer un concours d’entrée. Chaque année sur environ 300 candidats, seuls 2 à 3 élèves étaient admis par atelier.

Et là, de nouveau, nous avons appris pendant la première année, le dessin d’après des modèles vivants et l’anatomie artistique. C’est seulement progressivement, à partir de la troisième année, que nous avons pu commencer la création libre.

Malgré la situation politique du pays, l’enseignement artistique à Prague était d’excellente qualité, nous offrant un solide apprentissage des différentes techniques avant d’arriver, très lentement, à une création personnelle.

Pendant l’été 1965, j’ai fait mon premier voyage en France. C’est là que je rencontrai Françoise, ma future femme.

***

Puis, installé à Paris, j’ai passé six mois à visiter les galeries pour finalement m’apercevoir que mon travail ne les intéressait pas suffisamment pour m’exposer. J’ai décidé de consacrer mon temps à ma peinture et de me concentrer sur les « Salons », plus enclins à accueillir les nouveaux venus. J’ai donc commencé à exposer chaque année au salon d’Automne au Grand Palais.

Par la suite, des années plus tard, je suis rentré au salon Comparaisons. Ce salon présente l’avantage de présenter les artistes dans des groupes de tendances spécifiques, chaque tendance ayant un chef de groupe chargé de réunir une quinzaine d'artistes de la même tendance. Depuis 2002 j'ai été sollicité pour diriger le groupe « Visionirique Etrange » du salon Comparaisons.

Lukas Kandl ©
Moving-art - Lukas Kandl - Peintre - Prague - Realisme magique - Surrealisme - Libellule - Renaissance artistique contemporaine - Salon Comparaison - Biennale de Viechtach - Chapelle de Chaumont - Gisela Verdessi

Après une grande exposition personnelle dans les salons Paul Ricard à Paris en 1985, les expositions s’enchainèrent à un rythme de plus en plus rapide. En 2010, la ville de Saint-Germain-en-Laye me consacra une rétrospective où j’ai pu présenter 170 œuvres. A l’heure actuelle, j’ai réalisé 950 tableaux, plus de 60 expositions personnelles et participé à plus de 400 expositions de groupe.

Dans les faits marquants ma carrière, il y a aussi eu le concours de l’affiche du Trophée Lancôme en 1985 que j’ai eu le plaisir de remporter, en concurrence avec des grands nom de la publicité. Cela m’a apporté une certaine notoriété dans un milieu ou il est de bon ton d’avoir des références connues. J’ai également été l’affichiste officiel de la Fête du livre de Saint Etienne pendant 15 ans et j’ai adoré créer chaque année une nouvelle affiche, toujours très différente tout en étant sur le même thème.

Mon amour du « beau métier » m’a conduit à transmettre certaines bases à des étudiants, en proposant notamment pendant 5 ans des stages de restauration de tableaux à Royan et des cours hebdomadaires à l’Université libre de Saint-Germain-en-Laye. En 1997, l’Université de Canberra, en Australie, m’invitait deux mois pour enseigner la copie des Maîtres anciens.

En 2004, constatant que l’art officiel ne permettait pas aux artistes pratiquant le beau métier d’exister, j’ai décidé de créer un nouveau mouvement et de promouvoir en force notre façon de travailler. Le mouvement Libellule est né et a proposé sa première collection en 2006 au Grand Palais dans le cadre du salon Comparaisons, dans le groupe que je dirige. Depuis nous créons une nouvelle collection chaque année et nous faisons voyager ces créations. Le mouvement Libellule compte aujourd’hui une trentaine d'artistes permanents, auxquels s’ajoutent ceux que nous invitons pour un thème spécifique. Nous avons déjà dépassé la quarantaine d’expositions à travers l’Europe. Fin 2015 nous lancerons la dixième collection de notre mouvement.


MA VOCATION

D’origine tchèque, je suis né à Prague, la ville habitée par les esprits de Rudolf II, Arcimboldo, Kafka et beaucoup d’autres qui y ont laissé leurs empreintes indélébiles.

Ma peinture se situe quelque part entre le surréalisme et le fantastique, entre l’étrange et le magique.

Il me plait d’imaginer que dans une autre vie j’étais déjà présent dans cette ville, éventuellement comme quelqu’un en charge de la fabuleuse collection de Rudolf II dans laquelle on trouvait, entre autres, des instruments d’astrologie, des potions pour fabriquer de l’or, la pierre philosophale, des manuscrits hermétiques renfermant des formules au VITRIOL.

Lukas Kandl © 2012 Crâne de cristal 13 - Huile sur toile diam 180 cm
Moving-art - Lukas Kandl - Peintre - Prague - Realisme magique - Surrealisme - Libellule - Renaissance artistique contemporaine - Salon Comparaison - Biennale de Viechtach - Chapelle de Chaumont - Gisela Verdessi

Il y avait aussi des animaux étranges que j’affectionne tout particulièrement, plus particulièrement des oiseaux auxquels j’ai rendu hommage à travers un confrère français de deux siècles mon aîné, Jean-Jacques Audubon, dont les oiseaux d’Amérique ont fait le tour du monde.

J’ai une relative facilité d’inspiration quand je le décide ou quand je me trouve face à une thématique. Les idées me viennent comme si je les avais rangées dans une immense bibliothèque, avec des volumes et des sujets à l’infini. Il me suffit de prendre un peu d’élan et de tendre la main et le contenu du tableau, ou même d’un cycle de tableaux, apparaît naturellement, à ma disposition.

Le tableau est d’abord construit dans ma tête, et il me suffit ensuite de le réaliser. C’est cette partie qui est en général la plus longue, car j’utilise une technique classique assez complexe, qui n’a pas beaucoup le droit de cité dans la peinture officielle actuelle, et qui découle d’un long apprentissage des artistes qui nous ont précédés et qui ont pratiqué ce que l’on appelle « le beau métier ».

En tout cas, ce qui m’importe c’est de montrer des tableaux devant lesquels le spectateur attentif va s’installer, entrer en communion et faire sa propre promenade de rêve éveillé et s’habiller, n’est ce que pour un moment, d’une sensation rare, inhabituelle.

Mon rêve serait que le merveilleux, l’étrange, le sublime, le magique, prennent une place de plus en plus grande dans notre existence et que la beauté et la spiritualité deviennent un credo pour la vie.


VUE D’ENSEMBLE DE L’OEUVRE

J’ai toujours aimé la peinture fantastique, surréaliste, magique, bref, la peinture qui raconte une histoire car elle est inspirée par celle-ci, c’est-à-dire qu’il y a un texte qui l’accompagne.

Des textes sacrés, bibliques, littéraires ou poétiques me servent de points de départ ou de prétexte pour réaliser une création spécifique ou reprendre une œuvre existant déjà dans l’histoire de l’art , mais à ma façon, avec un regard nouveau voire très décalé par rapport aux grands maîtres qui nous ont précédés.

Ceci est mon approche, disons intellectuelle, de la création, mais, bien entendu ensuite il faut faire face aux problèmes, aux difficultés techniques qui se présentent en permanence et c’est seulement progressivement, en travaillant régulièrement, que l’on apprend et que l’on progresse.

Bien sûr on pourrait découper mon travail en différentes périodes, mais je crois que mon approche est surtout thématiques, avec des thèmes qui peuvent m’inspirer de façon constante pendant des années, des périodes de retour vers une thématique précédente ou d’exploration d’un sujet futur, selon les circonstances, car souvent les artistes sont sollicités pour des expositions thématiques et l’organisateur leur demande de préparer une ou plusieurs toiles sur un sujet précis.


QUELQUES THEMATIQUES

LES OISEAUX

Prenons les oiseaux par exemple. Il y a une quinzaine d’années, j’ai découvert le travail d’Audusson que je ne connaissais pas et j’ai trouvé ses oiseaux d’Amérique très intéressants. Au début je me suis appliqué à peindre des oiseaux pratiquement réalistes, presque acceptables par les ornithologues, mais progressivement je les ai regardés d’une façon extraordinaire et j’ai décidé de les mettre dans des situations de rêve ou de regard détourné.

AjaiaAjaja Aris - huile sur toile - 116 x 116 cm (voir photo)

« Grus Tricinium Japonensis Lubricum » : une femme nue, paisible, vient de terminer une promenade nocturne sur des patins à glace, tirée par 3 oiseaux majestueux. L’attelage vient de s’arrêter, les oiseaux reprennent leur respiration. Il y en a même un qui pond un œuf en or massif. La belle a lâché la bride décorée de clochettes d’or qui ont enveloppé son escapade d’un tintement subtil et mélodieux, donnant à sa nudité un parfum poétique indispensable et montrant à quelques spectateurs, rares et privilégiés, comment se comporte une femme inspirée.

Grus Tricinium Japonensis Lubricum - huile sur toile - 162 x 260 cm


Puis mes oiseaux peuvent devenir de plus en plus ésotériques.

Phénix royal - huile sur toile - 243 x 172 cm


LES CHEVAUX

Le cheval est un animal qui accompagne l’homme depuis des millénaires dans son travail, ses déplacements et même ses champs de bataille. Il lui donne la rapidité et l’endurance.

Cheval de feu - huile sur toile - 175 x 175 cm

Sublime nuit étoilée - huile sur toile - 245 x 170 cm

Il impressionne ceux qui n’ont jamais vu auparavant un cavalier qui devient alors un animal, un être nouveau, un centaure, l’homme-cheval sur la terre et le Sagittaire dans le ciel, à qui, par nécessité, ont poussé des ailes, et Pégase est apparu.

Le rêve de Pégase - huile sur toile - 195 x 162 cm

On peut aussi rencontrer une jeune femme avec une corne au milieu du front, c’est une licorne sauvage, indépendante, cristallisant la pureté, la féminité et la fidélité.

Réflexion poétique d'une jeune licorne - huile sur toile - 81 x 65 cm

et devenir complètement ésotérique

L'énergie de l'étoile - huile sur toile - diamètre 180 cm

En plus, si l’on adapte son regard, rien n’empêche par exemple, un centaure qui est classiquement un cheval-homme, de devenir un cheval-femme ; ou Pégase, le cheval ailé, de se transformer en centaure ailé ou en licorne ailée qui échappe aux flammes ou au contraire devient le feu qui la porte.

Dame Sagittaire - huile sur toile - 210 x 210 cm


LES FELINS

Le chat est un animal extrêmement sympathique, amical, qui ronronne dans nos bras quand on le caresse. Mais en même temps, les chats sont très expéditifs avec les oiseaux, les souris et les petits animaux qui leur servent de proie, de nourriture quand ils sont de nature sauvage.

J’ai toujours aimé détourner la réalité vers une sorte de surréalité, et j’ai réalisé par exemple une série de tableaux où, justement, les oiseaux, les souris, ne sont pas forcément les perdants et communiquent avec leurs ennemis traditionnels dans un délire agréable.

Situation paradoxale d'un chat bleu à 4 pattes - huile sur toile - 46 x 38 cm

Tendre surveillance - huile sur toile - 65 x 65 cm

Bien sûr les félins, plus gros, sont encore plus sauvages et beaucoup plus difficiles à apprivoiser et leur souplesse bestiale est universellement connue. Mais là encore, même eux peuvent se trouver, si telle est ma volonté, dans un rapport d’égalité avec un minuscule colibri lorsqu’il s’agit d’obtenir une perle rare.

Prince de lumière - huile sur toile - 195 x 130 cm

Perle en jeu - huile sur toile - 46 x 162 cm


ET BIEN D'AUTRES ANIMAUX

A la recherche de la perle perdue - huile sur toile - 60 x 300 cm

Mandrill arc-en-ciel - huile sur toile - 70 x 70 cm


LES THEMES BIBLIQUES – ESOTERIQUES

L’homme se pose depuis toujours des questions essentielles : Pourquoi sommes-nous là ? Dieu existe-t-il ? Le temps est-il toujours linéaire, du passé vers le futur ? L’esprit est-il immortel ?

Toutes ces questions ont été traitées depuis des millénaires par l’écriture, la musique, la philosophie et, bien entendu, par la peinture. La bible parle du sacré, la littérature traite de la philosophie et la poésie approche le rêve et les sentiments qui nous habitent. Il va sans dire que toutes ces situations peuvent être traitées également par la peinture qui offre une visualisation de toutes ces thématiques intemporelles. Ces questions sont à l’ordre du jour depuis que l’homme est sur terre et oscille presque en permanence entre le positif et le négatif, entre la spiritualité et la bestialité, entre le noir et le blanc, entre les vices et les vertus.

En attendant le déluge - huile sur toile - 105 x 130 cm

Noé construit son arche car il est prévoyant et il obéit à une injonction du Seigneur. Il est important de la remplir avec toutes les espèces qu’il connait, mais aussi avec des espèces inconnues, nées dans l’esprit d’un artiste à l’imagination débordante, qui joue à se prendre pour le créateur.

Divine profanation - huile sur toile - 195 x 130 cm

« Divine profanation », où une femme nue est confortablement installée sur un banc en bois, dans une église. Sa présence est magnifique et séduisante et son visage paisible semble se réfléchir dans un miroir ou une ouverture secrète. On pourrait croire, de prime abord, que la profanation est représentée par cette femme nue dans ce lieu sacré. Mais elle est toute autre, car il s’agit là de la femme originelle qui a le droit, je dirais même le devoir, d’être nue, particulièrement surtout dans un endroit hautement spirituel. La profanation est en fait dans son environnement, dans tous ces objets en or qui l’entourent.

L'Agneau mystique - huile sur toile - 130 x 130 cm

Le grand voyage ésotérique - huile sur toile - 182 x 182 cm

Le grand scarabée d’or, venu tout droit de l’ Egypte pharaonique, propose une nourriture spirituelle inestimable à une très jeune fille promise à un haut avenir spirituel. Pendant leur long voyage d’apprentissage, ils visiteront les étoiles et les constellations sous lesquelles étaient construites les Pyramides, celles qui ont vu naître les pharaons, celles qui ont enseigné à leurs descendants les secrets étroitement gardés. Le temps n'existe plus dans leur dimension, pas plus que les contraintes liées à l'espace.

Crâne de cristal 13 - huile sur toile - diamètre 180 cm

Le crâne de cristal contient les réponses aux questions que l’on se pose depuis toujours : Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? D’où venons-nous ? Il nous donne des réponses qui nous questionnent encore plus : Comment fabriquer la pierre philosophale ? Comment devenir immortel ? Où se trouve la clé du paradis ? Le langage qu’il utilise est aussi rapide que la lumière brillante et reste inaccessible à l’homme non éveillé. Quand tous les crânes seront réunis, le secret sera enfin dévoilé.


ET BIEN D'AUTRES...

L’apprentissage est lent mais permanent, et, si l’on accepte de regarder, d’écouter ceux qui nous ont donné l’exemple, on peut progressivement s’élever, s’améliorer, devenir meilleur spirituellement, mais aussi techniquement, dans le métier que l’on pratique.

Dans ma peinture, j’aime donner à chaque tableau non seulement un premier degré de lecture, mais aussi un deuxième qui n’est pas systématiquement accessible à tout le monde, et qui permet de commencer à toucher la sphère ésotérique ouverte aux personnes qui ont fait le chemin, tels les initiés ou les élus. Peut-être y a-t-il même un troisième niveau dont je ne suis pas encore conscient car le chemin que j’ai parcouru n’est pas encore assez long !

Tout ça peut être également comparé au processus alchimique. On cherche souvent comment fabriquer de l’or, mais l’on n’y arrive pas systématiquement.

Lukáš KÁNDL

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Niurka Guzman

Dès l'enfance je me suis intéressée à l'art, essentiellement le dessin et la peinture. Pendant mes années préparatoires je me suis démarquée à l'école en ce qui concerne la peinture, et à quatorze ans je me suis initiée à des cours de particuliers de dessin et peinture auprès du maître Miguel Valenzuela. Ces ateliers ont éveillé plus encore mon amour et ma goût d'apprendre, ce fut alors que je décidai de devenir artiste professionnelle. Finalement je me suis inscrite à l'école d'art et depuis lors je n'ai pas cessé de peindre, styliser, dessiner et créer. Decouvre

Catalin Alexandru Chifan

Chaque peinture est une métaphore du présent ou du passé. Dans nombre de mes travaux j'ai été inspiré par la mythologie comme l'"Argonaute" par exemple. Ou bien j'essaie de transcrire simplement mes rêves et de combiner l'art ancien avec le moderne. Ce sont mes intuitions en art. Ma grande préoccupation concerne la composition figurative incluant de nombreuses figures. Cela parle de vie et de mort ou de beauté et de laideur. Les gens peuvent interpréter mes peintures quand ils découvrent l'ensemble de mon travail artistique. Je pense que la peinture sert à voir d'autres facettes de la vie de l'artiste. Decouvre

Carlos Sablon

Quand j'avais dix sept ans j'ai vu une photographie de la peinture « Le jardin des délices » du Bosco, qui me laissa fasciné, dès lors je m'intéressai à l'art et, inconsciemment, à ce qui bientôt sera mon travail. Depuis mes études en art j'ai approfondi peu à peu ma connaissance des techniques des maîtres anciens ; les artistes qui ont inspiré mon œuvre appartiennent principalement à l'Ecole flamande des XV, XVI, XVII siècles... Decouvre